Le bâtiment, un secteur au cœur des enjeux climatiques
Le secteur du bâtiment et de la construction représente 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, 37 % des émissions de CO2 liées à l’énergie, 34 % de la demande énergétique et la moitié de la consommation mondiale de matières premières. Le bâtiment, la construction et l’immobilier sont donc des secteurs clés pour atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris qui vise à limiter l’augmentation mondiale des températures à 1,5 °C.
En effet, notre environnement bâti se développe rapidement. La moitié des bâtiments qui existeront en 2050 n’ont pas encore été construits. Cette tendance est encore plus prononcée dans les pays du Sud : en Afrique, 70% des bâtiments prévus pour 2040 n’ont pas encore été construits.
Il devient donc impératif de repenser fondamentalement la manière dont nous construisons et utilisons nos bâtiments. En première ligne de l’exposition aux risques climatiques, ces lieux d’habitation, de travail, d’enseignements, de loisirs ou encore de services publics jouent un rôle essentiel et croissant face à l’évolution du climat, notamment pour la sécurité des populations et des biens, dans la cohésion sociale et territoriale et dans le quotidien de chacun.
Sur le plan économique, les bâtiments et la construction représentent 7% de l’emploi mondial, soit 200 millions d’emplois, et 12% du PIB mondial. En parallèle, les biens immobiliers représentent 55% de la richesse mondiale, près de 340 000 milliards de dollars, soit 3,4 fois le PIB mondial. Tandis que la valeur mondiale des transactions immobilières est estimée à 12 000 milliards de dollars par an, le secteur du bâtiment et de l’immobilier doit être placé au cœur des réflexions pour rendre les flux financiers compatibles avec les objectifs climatiques fixés dans l’Accord de Paris.
C’est également un secteur central pour l’atteinte des 17 Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des Nations unies, de manière transverse mais aussi plus particulièrement pour l’ODD 11 portant sur les villes et communautés durables.
Une volonté de changement
Les parties prenantes sont de plus en plus désireuses d’impulser un réel changement dans le secteur. Les investisseurs et institutions financières internationales, les industriels, la chaîne d’approvisionnement de la construction, les promoteurs immobiliers, les architectes, les entreprises de construction, la société civile ou encore les gouvernements et collectivités locales souhaitent tendre vers des bâtiments et des pratiques de construction plus durables. Ils reconnaissent les nombreux avantages que cela engendre pour les individus, tels que la résilience face aux fluctuations des prix de l’énergie et aux impacts climatiques, la réduction de la précarité énergétique ou encore la création de logements et d’espaces de travail abordables et sains renforçant la cohésion sociale.
Bien que le chemin à parcourir reste encore long, il existe un consensus sur l’urgence et la faisabilité de la transition vers des bâtiments plus durables et plus justes pour le climat, l’économie et la société. Avec un engagement fort et une collaboration à tous les niveaux, l’ensemble des parties prenantes ont pour ambition de faire du bâtiment durable la norme d’ici 2030 pour atteindre nos engagements de neutralité carbone fixé à horizon 2050.
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